Pendant que Stéphane Le Foll avait fermé le château de Chambord au public pendant deux jours pour organiser le sommet des ministres européens de l’agriculture, la Confédération paysanne, avec le soutien
PAC et CAP tracteur contre la PAC – Crédit photo Patrice Dézallé
des élus régionaux écologistes, manifestait à Blois le 2 Septembre.
Extrait de l’article dePatrice Dézallé de Puissance 2D.fr: « On constate, crise après crise, que tout le monde est victime, citoyens et agriculteurs« , estime pour sa part Christelle de Crémiers.
« Il faut déconcentrer les aides pour avoir des territoires résilients, sinon on favorise la concentration des exploitations ». En d’autres termes, attribuer davantage aux petits paysans qu’aux grandes exploitations. Christelle de Crémiers poursuit son analyse : « Les multinationales ont pris le leadership. C’est pour elles que l’on produit en masse. Elles se sont emparées de notre alimentation. La PAC actuelle est à leur service. Elle pousse à la monoproduction ».
Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires Etrangères et du Développement international, a en charge également le tourisme.
A la suite des inondations qui ont frappé la Région Centre Val de Loire en mai-juin 2016, le ministre est venu soutenir les acteurs du tourisme et s’est rendu notamment aux caves de Montlouis-sur-Loire, sur le site de Chaumont-sur-Loire et sur celui de Chambord. A cette occasion, il a déclaré que le premier touriste en France est français (85 millions de touristes étrangers et 145 millions de touristes français). Il a annoncé que le gouvernement considérait désormais le tourisme comme « une filière industrielle d’avenir ».
Il a été reçu tout au long de son déplacement par les préfets et les parlementaires, ainsi que par Christelle de Crémiers au nom du Président de la Région François Bonneau.
Lors de la table ronde organisée sur le devenir du contrat de destination Val de Loire entre la Région Centre Val de Loire, la Région Pays de la Loire et l’Etat, Christelle de Crémiers a rappelé qu’il s’agit d’une destination mondiale stratégique qui se construit et se renforce dans la durée et qui exige une continuité au-delà des rythmes des mandats.
Discours lors de la table ronde en présence notamment de:
Christophe Degruelle, Président de l’Agglomération de Blois
Jean d’Haussoville, Directeur Général du Domaine National de Chambord
Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires Etrangères et du développement international
Guillaume Garot, Président du Conseil d’Adinistration du Domaine National de Chambord
Maurice Leroy, Président du Loir et Cher et Député
Christelle de Crémiers, Vice-Présidente de la Région Centre Val de Loire en charge de l’alimentation, du terroir et du tourisme
Table ronde sur le Tourisme en Val de Loireente de la Région Centre Val de Loire
Voici en 5 épisodes le cycle de conférences « Crises et développement durable » que j’ai eu le plaisir de donner aux élèves en Master 2 d’Ingénierie financière. Au programme du cycle de conférences : 1.a et 1.b Libéralisme économique et environnement ; 2. Croissance et soutenabilité ; 3. La monnaie et les banques ; 4. De la déréglementation financière à la crise écologique ; 5. L’évasion fiscale (ou : « La boucle est bouclée »). Un merci chaleureux aux élèves pour leur intérêt et leur implication dans la réussite de l’enseignement.
Par son ampleur et ses enjeux, l’industrialisation de l’agriculture est l’exemple le plus abouti de la logique économique productiviste. En cinquante ans en France, la production du blé à l’hectare a été multipliée par 3, tandis que le nombre d’emplois a été divisé par 4. Les bénéfices sont au rendez-vous. Les 70 milliards d’euros générés par ce secteur en 2012 ont enrichi une poignée de très grosses exploitations gonflées aux épandages automatiques de pesticides et aux subventions européennes.
L’édition 2013 du Rapport moral sur l’argent dans le monde a été présentée le 13 juin à la Caisse des Dépôts, sous la présidence de son directeur, Jean-Pierre Jouyet. Publié par l’Association d’Économie Financière avec le soutien de la Caisse des Dépôts, l’ouvrage traite de l’entreprise responsable, de la régulation et du contrôle de la finance, ainsi que du rapport entre religions et crise financière. Tiraillées entre le constat des limites du système et la réticence à le condamner, les interventions étaient significatives du moment charnière que nous traversons.
Cet article est paru dans l’édition du 12 février de Libération, le jour de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires.
En 2007, la Cour des comptes évaluait à 30 milliards d’euros la somme soustraite au budget de la nation par l’évasion fiscale. Cinq ans plus tard, la commission d’enquête du Sénat en a estimé le double : ce sont 60 milliards d’euros, c’est-à-dire l’équivalent des intérêts de la dette de l’Etat, qui partent chaque année au soleil. Sans évasion fiscale pendant les dix dernières années, la dette de la France serait de 59% du PIB conforme, donc, aux critères de convergence de l’eurozone au lieu de 90%.
A l’occasion du Forum organisé par Libération où j’animais la table ronde « Internet : quelles révolutions ? », la question du rôle clé d’Internet dans la déréglementation sauvage des quinze dernières années, et son rôle dans une re-règlementation a été posée.
Écologie et capitalisme sont-ils opposés ou compatibles ? C’est la question à laquelle j’ai tenté de répondre lors d’une Conférence d’ouverture donnée aux élèves du Master II d’Ingénierie financière de Paris XII le 10 janvier dernier.
Cet article a été publié dans Libération, édition du 22 août 2012 et sur liberation.fr.
Beaucoup de valeurs les rapprochent. Pourtant, les démocrates issus de l’ancienne UDF et les écologistes, aujourd’hui presque tous rassemblés dans EE-LV, ne se fréquentent pas. Un certain nombre de barrières ont empêché leur rencontre, mais celles-ci commencent à disparaître, laissant la voie libre à une possible recomposition politique à l’heure des nouveaux enjeux mondiaux de l’énergie.
Il a été élu sous le slogan du Changement. Après le quinquennat secoue-tout de Nicolas Sarkozy, le changement de François Hollande c’est l’apaisement d’avoir retrouvé ses marques. Ce en quoi croyaient et continuent de croire les Français : l’école de la République et la méritocratie, l’importance de la culture, la justice fiscale, la finance au service de l’industrie, une Justice pour tous, un gouvernement engagé pour l’emploi et pour la croissance… Bref, le changement, c’est retrouver, après la parenthèse remuante du sarkozysme, la politique humaniste, modérée et libérale que les Français connaissent depuis De Gaulle et que tous les présidents, Chirac comme Mitterrand, ont suivie.
La crise mondiale a montré que le marché, sur lequel nos sociétés avaient mis tous leurs espoirs de bonheur individuel, n’a conduit qu’à la faillite et à la crise écologique. La financiarisation de l’économie et le dogme de la déréglementation ont creusé les inégalités et la pauvreté. Comment imaginer un nouveau modèle qui ménage autant les aspirations de l’individu que les exigences du collectif ?
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